En ce début d’année 2023, habitants de la Petite Garenne, vous avez vu votre quotidien chamboulé, et ceci a été réalisé en quelques jours:
Deux rues structurantes du quartier en sens unique
Un aménagement de piste cyclable, … surprenant !
Et une réduction drastique des places de stationnement, dans un quartier qui structurellement en manque tant !
La conséquence sur l’activité économique est immédiate et cela était tout à fait anticipable puisqu’une chute du chiffre d’affaire similaire avait été observée par les commerçants de la rue St Denis lors de sa piétonnisation en 2013.
La conséquence sur les embouteillages a été tout aussi immédiate : le trafic de véhicules est un trafic local, et non traversant.
Les difficultés pour stationner, voire simplement s’arrêter ont été démultipliées.
Bref, votre quotidien de garennois est bien compliqué en ce moment.
Mais quelle mouche a donc piqué notre municipalité pour imposer ce «tout vélo, tout de suite et partout » alors que les plans de la mairie indiquaient une programmation au mieux en 2026, pouvant laisser croire à un temps long de concertation ?
Honnêtement, il n’y a pas d’autre explication rationnelle que celle d’un acte symbolique : imposer coûte que coûte l’idéologie du tout vélo, faire plaisir à un mouvement écologique hors sol, imposer un projet déconnecté comme un diktat de plus.
Et ceci, indépendamment de ce qui est la vraie vie de vous, de nous, habitants de la Petite Garenne.
« Les habitants de la Petite Garenne, ce sont d’abord des familles. La voiture fait partie du quotidien : des parents doivent déposer de jeunes enfants dans les différentes écoles du quartier, avant de rejoindre leur travail, en dehors de Colombes essentiellement. »
Nadia Frontigny, présidente du collectif Colombes C’est Vous !
Tout comme la marche à pied fait partie de notre quotidien, car notre quartier, ce sont aussi des personnes vieillissantes, pour lesquelles le vélo n’est vraiment pas approprié.
Et bien sûr le vélo, la trottinette, la moto… Cet ensemble mixte se côtoyait jusqu’à présent en bonne intelligence, comme le montre les cartes de la ville avec très peu d’accident sur notre quartier.
Alors comment revenir à une situation satisfaisante ? la première étape, discuter et comprendre, les conseils de quartier sont les bons lieux d’échange, … en principe. Ensuite, les leviers sont administratifs, c’est celui des recours, puis politiques, c’est celui de la relève.