Il y a un an, je dénonçais, à travers un tract largement distribué dans le quartier de la Petite-Garenne, les conséquences délétères de la mise en sens unique des 2 rues Estienne d’Orves et Voies du Bois, la suppression des places de stationnement pour la construction d’une gigantesque voie cyclable, gigantesque bien entendu au regard de la réalité du trafic de vélos.
Les conséquences que nous avions ensemble anticipées et bien vous en témoignez tous les jours : embouteillage systématique, difficulté de stationnement y compris dans la journée pour les artisans, les infirmiers, les ambulances, difficulté d’accès au commerce, difficulté tout simplement pour sortir ou rentrer chez soi et pour accéder à l’A86 ou à Paris. Il n’y a aucune volonté d’améliorer la situation, soit en rétablissant des places de stationnement, soit en diminuant l’emprise de cette voie cyclable, soit tout simplement en discutant pour de vrai avec les habitants. Et même pire, la municipalité récidive en visant cette fois-ci la rue Rouget de Lisle et la rue Pierre Brossolette. Les travaux vont durer 4 mois jusqu’à cet été et reprendront après les JO et incluront à nouveau la rue des Voies du Bois.
On imagine très bien l’impact pour le quartier de la Petite Garenne et pour l’ensemble de la ville. Je suis favorable au développement de la mobilité douce et j’y ai œuvré quand j’étais maire adjoint en charge de la démocratie participative avec l’ensemble des habitants. Mais l’idéologie qui aveugle, l’idéologie qui nie la réalité de l’usage du véhicule dans notre ville est vraiment insupportable. Le partage de la voie publique doit être juste et doit favoriser la mobilité de tous, les parents, les enfants, les personnes âgées. Je reste attentive à l’évolution de chaque quartier de notre ville et aux souhaits des Colombiens.