L’offre commerciale de Colombes est assez fournie avec quatre marchés (Centre-Ville, Marceau, Wiener et Petit Colombes), des centres commerciaux de moyennes surfaces (Leclerc, Monoprix, Auchan…), tout comme des artisans commerçants (boulangers, bouchers, traiteurs, chocolatiers, restaurateurs…) mais aussi également lunetiers, agences immobilières, banques, magasins de vêtements, fleuristes, des teinturiers, de nombreuses pharmacies…
Cette offre commerciales est toutefois concentrée en Centre-Ville principalement rue Saint Denis et aux Vallées, rue Félix Faure. Dans les autres quartiers de la ville sont bien moins bien dotés et les habitants s’en plaignent les nouveaux habitants des quartiers comme l »Arc Sportif attendent avec impatience les commerces de qualité promis.
Pour les colombiens que nous sommes, l’activité commerciale est de l’emploi local, la dynamique de proximité et de la richesse dont profitent par exemple nos boulangers, épiciers et restaurateurs, est un lien social évident, et puis surtout, la qualité de vie (le pain frais du dimanche est d’un goût inimitable !) : le week-end notre ville a un petit air de province.
Cependant depuis plusieurs mois ce tissu se délite :
- C’est la fermeture du Franprix rue Gabriel Peri depuis plusieurs mois
- La fin de Camaieu, Jules, Du Pareil au Même
- Trois agences immobilières ont arrêtées leurs activités
- Bricorama, Bricolex et Conforama ferment
Certes, la cause de ces fermetures est essentiellement nationale : rationalisation des enseignes de vêtements moyenne gamme, recentrage de l’offre de bricolage vers la décoration, l’inflation qui touche particulièrement les ménages de Colombes.
Certains artisans souffrent plus que d’autres de l’augmentation du prix de l’électricité je pense aux teinturier et boulangers, des défaillances seront à craindre.
Le commerce est libre a loi des 2 et 17 mars 1791 (dite décret d’Allarde), aussi que peut faire une mairie ?
Je vous donne quelques pistes, mais j’aimerais mieux que nous identifions ensemble les autres pistes !
- Donner une lisibilité sur les futurs commerces et le souhait de dynamiser chaque quartier : c’est essentiel car les acquéreurs et surtout les profession a besoin de perspective avant d’investir
- Faciliter les accès par des places de parking et des places handicapés
- Associer les habitants pour l’offre souhaitée, après tout, ce sont bien les habitants plus que les personnes de passages qui font la dynamique du commerce.